Masse volumique
La masse volumique des granulats légers varie en fonction de leur matière première et des procédés de fabrication (fig. 5.2.6).
Absorption d’eau
Le granulat léger présente une absorption d’eau d’env. 5 à 20 % plus élevée que celle d’un granulat naturel. Cette absorption d’eau peut accélérer le raidissement du béton frais. On évite cet effet en humidifiant au préalable le granulat, en allongeant la durée de malaxage et/ou en choisissant une consistance initiale plus molle.
Farine
Lors de l’utilisation d’un granulat léger, il faut veiller à obtenir une teneur suffisante en farine dans le béton. La teneur en farine peut être augmentée par une augmentation du dosage en ciment ou par un ajout d’additions.
Adjuvants
Le risque de ségrégation du béton léger peut être réduit et la cohésion du béton frais nettement améliorée par l’entraînement de pores d’air et l’ajout d’un stabilisateur. Les pores d’air entraîné contribuent également à réduire la masse volumique de la pâte de ciment. Dans le cas des bétons isolants (masse volumique ≤ 1000 kg/m3), la teneur en pores d’air s’élève à 15–25 % vol..
L’ajout de stabilisateur augmente la viscosité de la pâte de ciment de telle manière que le granulat léger ne peut plus remonter à la surface.
Ajouts
Dans les bétons légers, la faible teneur en farine des sables légers est complétée par un ajout d’additions. Ceci permet d’améliorer la cohésion interne du mélange, le degré de fermeture de la surface et ainsi, éviter la ségrégation.
Le remplacement partiel du ciment par des cendres volantes a l’avantage de réduire le développement de la chaleur d’hydratation qui est renforcée par la capacité d’isolant thermique du béton léger.
Consistance
Dans la pratique, les bétons légers des classes de consistance C1 à C3 ont fait leurs preuves. Les bétons isolants sont souvent mis en oeuvre avec des classes de consistance F4 à F5. Il faut noter que la tendance à la ségrégation, faisant remonter le granulat à la surface, augmente avec des consistances très fluides.