1.2.1 Introduction
L’eau joue un double rôle dans la technologie du béton. D’une part, elle est nécessaire au durcissement du ciment, puisque la réaction chimique du ciment (hydratation) est induite par l’eau. D’autre part, elle est indispensable pour assurer l’ouvrabilité et une mise en place correcte du béton frais.
L’eau de gâchage est la quantité d’eau additionnée au mélange de ciment, d’addition et de granulat lors du malaxage du béton. Si des adjuvants ou des additions sont employés sous forme de solutions ou de suspensions, il faut tenir compte de leur apport d’eau à partir d’une quantité de 3 l/m3. La teneur en eau totale se compose de l’eau de gâchage, de l’eau apportée par les adjuvants et les additions ainsi que de l’eau adsorbée à la surface des granulats et l’eau absorbée par les granulats. On entend par eau efficace la somme de l’eau de gâchage, l’eau apportée par les adjuvants et les additions ainsi que l’eau adsorbée à la surface des granulats (tab. 1.2.1).
La teneur en eau du béton frais, déterminée par séchage par brûler, correspond à la teneur en eau totale (teneur en eau).
En Suisse, on emploie surtout l’eau potable, aussi appelée eau du réseau, ainsi que de l’eau récupérée comme eau de gâchage. L’eau récupérée de la fabrication du béton, appelée eau recyclée , comprend l’eau de lavage des restes de béton des malaxeurs, des tambours mélangeurs, des pompes à béton et l’eau météorique. Elle est prélevée dans les bassins prévus à cet effet (bassins de décantation ou munis d’équipement de brassage).